La différence de traitement entre les chômeurs isolés ou non est-elle permise par la Constitution ?

Une personne vivant seule reçoit des allocations de chômage plus élevées qu'une personne vivant avec d’autres personnes. Mais qu'en est-il s'il n'y a pas de lien de parenté ou d’alliance entre les personnes vivant avec soi ?

La différence de traitement entre les chômeurs isolés ou non est-elle permise par la Constitution ?

À la suite d'une affaire survenue à Liège, la cour du travail a posé une question à la Cour constitutionnelle.  

Il s'agissait d'un homme qui vivait dans la même maison que la mère de son enfant, mais dans des parties séparées de la maison. L'inspecteur social avait estimé qu'ils devaient être considérés comme cohabitants.  

Néanmoins, l’ONem a refusé de lui octroyer des allocations de chômage en tant que personne isolée, plus élevées que les allocations de chômage en tant que cohabitant.  

Il a saisi la justice.  

La Cour constitutionnelle devra maintenant examiner si la distinction entre travailleur célibataire et travailleur cohabitant peut être faite lorsque deux personnes vivent ensemble sans devoir de diligence.  

Cette affaire peut intéresser les nombreuses personnes qui choisissent de cohabiter, mais qui risquent de perdre une grande partie de leurs allocations. Ou les ex-partenaires qui continuent à vivre dans la même maison pour s'occuper de leurs enfants.